LITTÉRATURE JEUNESSE

On lit !

Le dernier lundi du mois, l’équipe de Pause vous propose ses coups de cœur en littérature jeunesse.

On lit !

Pour petits et grands chevaliers

LE PETIT CHEVALIER QUI COMBATTAIT LES MONSTRES
Gilles Tibo et Geneviève Després
Éditions Scholastic
3 à 8 ans
ON AIME
- Plein de détails qui font rire les enfants, comme un oiseau apeuré qui vole sur le dos.
- Revirement inattendu, qui donne de l’intérêt au récit.
- Jolis dessins.
- Plaît autant aux garçons qu’aux filles.
ON AIME MOINS
- Rien !

Le petit chevalier, grand amateur d’énormes parts de gâteau au chocolat, doit sauver des triplés prisonniers des monstres de la forêt. Très drôle, cet album québécois permet d’apprivoiser les ogres, les sorcières et les fantômes, des créatures qui ont surtout besoin d’amour. Les multiples détails décrits sur chaque page maintiennent l’intérêt des plus grands et font s’esclaffer les petits. On comprend sans problème, même sans avoir lu le premier album de la série, Le petit chevalier qui n’aimait pas la pluie.

— Marie Allard, La Presse

On lit !

Un livre et sa jaquette...

LA JAQUETTE Kirsten Hall et Dasha Tolstikova Éditions de la Pastèque De 0 à 5 ansON AIME – Le texte qui vient enrichir le vocabulaire des petits lecteurs.– Le trait de crayon des illustrations de Dasha Tolstikova.– Le côté ludique qui propose à l’enfant de créer lui-même une jaquette.ON AIME MOINS – La jaquette du livre, plutôt fragile dans les mains des tout-petits.

Bouquin est le livre préféré d’une gentille fillette aux joues roses… également amie avec un gros chien pataud nommé Pudding. Lorsque Pudding saute joyeusement et maladroitement dans une marre de boue, Bouquin se retrouve couvert de saleté. La solution ? Lui fabriquer une belle jaquette colorée ! Ce livre magnifiquement illustré plaira assurément aux jeunes bibliophiles à l’imagination fertile. L’histoire d’amitié entre un livre et un enfant est mignonne comme tout, le propos original et les dessins crus, simples, attirent l’œil.

— Florence Turpault-Desroches, La Presse

On lit !

À l’africaine

LILI-ROUGE ET LE GROS MÉCHANT LION
Alex T. Smith
Éditions Scholastic
De 3 à 7 ans
ON AIME
– L’Afrique est présentée sans misérabilisme ni excès d’exotisme.
– La couverture dorée et les illustrations attire l’œil.
– Lili-Rouge vit avec son père (sa mère n’est pas présente), ce qui est rare dans les albums pour enfants.
ON AIME MOINS
– La fin trop gentillette.
– L’invraisemblance du récit, qui agacera les plus grands.

C’est l’histoire du Petit chaperon rouge, à l’africaine. Lili-Rouge, fillette aux grands yeux et pas naïve pour deux sous, se rend au chevet de sa tante, couverte de boutons. Le gros méchant lion, qui a pris la place de la malade, veut évidemment dévorer la petite. Lili-Rouge lui tressera plutôt la crinière, avant de lui brosser les dents et de lui offrir des beignes. Le charme de cet album vient surtout des magnifiques illustrations du Britannique Alex T. Smith, aussi auteur de cette relecture d’un conte classique.

— Marie Allard, La Presse

On lit !

Anecdotes de hockey

RACONTE-MOI LES CANADIENS
Jean-Patrice Martel
Éditions Petit Homme
8-12 ans
ON AIME
– Les anecdotes moins connues du jeune public (et des parents).
– Les illustrations magnifiques de Josée Tellier.
– Les fiches statistiques de certains des grands joueurs du Canadien.
ON AIME MOINS
– Le format du livre limite le contenu, mais nos jeunes lecteurs auraient aimé en lire davantage.

Lorsque le Canadien de Montréal a remporté sa première Coupe Stanley, en 1916, le précieux trophée avait déjà été conquis… une douzaine de fois par des équipes montréalaises. Des dizaines d’anecdotes comme celle-ci se succèdent dans Raconte-moi les Canadiens, et captivent les jeunes amateurs de hockey dès les premières pages. Eux qui croyaient tout savoir ! Les voilà suspendus aux histoires que raconte Jean-Patrice Martel, dans des textes vivants. L’auteur plonge au cœur d’une histoire fascinante. La collection Raconte-moi publie d’autres livres tout aussi bien écrits sur Pierre Elliott Trudeau, Julie Payette et Joey Scarpellino.

— Isabelle Audet, La Presse